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Les enjeux du 3e lien à québec
October 15, 2025 at 1:14 PM
by Non au 3e lien à Québec
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Ma vision

Le taux de taxation des contribuables a atteint un niveau maximal et ne devrait plus être augmenté.

L’étalement urbain constitue la source véritable de plusieurs problèmes auxquels la population doit faire face: circulation, embouteillages, augmentation constante entre le lieu de résidence et le lieu de travail.

Les solutions que je préconise:

Sur le transport:

Un constat: les heures de pointe à Québec sont devenues ingérables, essentiellement parce que la distance entre le lieu de résidence et le lieu de travail augmente sans cesse. Je garde à l’esprit la dynamique que crée cette tendance de fond afin de trouver des moyens de la contrer.

L’ajout récent de pistes cyclables à Québec n’a pas résolu les problèmes de circulation; bien pire, dans certains cas, la situation s’est aggravée, par exemple sur le Chemin Sainte-Foy et sur la rue Dalhousie. Cette situation est causée par l’ajout de pistes cyclables qui ont réduit d’une voie l’espace disponible pour les voitures. Je propose de réévaluer la pertinence de certaines pistes cyclables qui posent problème, et de supprimer définitivement celles qui aggravent les problèmes déjà existants de circulation.

Sur le logement:

La ville de Québec doit proposer des mesures incitatives (comme la construction de logements appropriés, en partenariat avec le secteur privé) et des allègements fiscaux pour inciter les citoyens qui le veulent (et le peuvent) à se rapprocher de leur lieu de travail. Ainsi, il est contre-productif qu’un résident du secteur de Val-Bélair travaille sur la colline parlementaire et passe une heure par jour dans sa voiture ou dans les transports en commun. Mon but n’est pas d’imposer une mesure à toute une catégorie de concitoyens, mais de faciliter (par exemple par des incitatifs fiscaux) la re-localisation ou le re-logement des personnes qui voudraient par une aide de la Ville, afin de les rapprocher de leur lieu de travail.

Dans le cas des étudiants des cégeps et des universités (environ 40000 dans la région de Québec), la ville doit construire et/ou mettre à disposition des logements locatifs (et non des chambres ou des résidences universitaires) situés à proximité des pôles d’études et des campus.

Sur les grands projets d’infrastructures:

La ville de Québec doit abandonner ses deux grands projets d’infrastructure: le tramway et le troisième lien, car les coûts sont imprévisibles. Mais surtout, ces deux projets risqueraient d’accentuer le problème d’étalement urbain déjà existants, au lieu de le résoudre.

Sur l’environnement :

Québec fait face à un grand paradoxe: l’un des principaux pollueurs de la région de Québec se trouve en plein centre-ville, et il appartient à la municipalité! Il faudrait moderniser notre incinérateur et examiner les nouveaux procédés à très haute température, afin de limiter les émissions et la détérioration de la qualité de l’air, en particulier dans le secteur de Limoilou.

Il faudrait établir des mesures quotidiennes de la qualité de l’air dans des secteurs comme Limoilou, autour du Port de Québec, et aussi autour de l’aéroport, en raison des émissions de kérosène de plus en plus importantes liées à l’augmentation constante des vols.

J’ai consacré une partie de ma carrière de chercheur à promouvoir la protection de l’environnement. Je préconise une mise en place de mesures quotidiennes, rendues publiques, sur la qualité de l’air et de l’eau, particulièrement dans des quartiers comme Limoilou et les parcs industriels. Cependant, je suis contre l’obligation pour les résidences qui possèdent une fosse septique (par exemple dans le secteur du Lac Saint-Charles) de se convertir à d’autres formes de gestion des eaux usées, car les coûts liés à ces transformations risquent de forcer certains résidents ou propriétaires à vendre contre leur gré leur propriété. En tant que maire, je mettrais fin à ces nouveaux règlements municipaux sur les fosses septiques qui sont trop contraignants et trop coûteux pour des citoyens souvent établis depuis plusieurs décennies.

Patrimoine:

Je veux valoriser le patrimoine unique et méconnu de la ville de Québec, non seulement dans une optique touristique, mais aussi en tant qu’élément central de l’identité nationale du Québec. De concert avec la Commission de la Capitale nationale, il faut rappeler de diverses manières que le Québec n’a qu’une Capitale nationale, et c’est Québec.

Sports:

Les sports sont une dimension importante pour une grande partie de la population de Québec, et il faut considérer les sports à l’échelle individuelle ou familiale (les sports pratiqués dans les parcs, patinoires et arénas), d’une part, et d’autre part les sports auxquels on assiste comme le hockey et le baseball. Il faut favoriser la pratique, mais aussi l’encadrement des pratiques sportives, afin de ne pas nuire au besoin légitime de quiétude chez nos concitoyens/ concitoyennes qui résident à proximité des lieux publics où sont pratiqués certaines activités sportives. Le récent référendum de quartier a été mal géré par la direction de la ville: si on s’engage dans un processus référendaire, on se doit ensuite de respecter le verdict obtenu.

Quant au sport professionnel, il est hors de question que les ressources financières de la Ville de Québec puissent servir à un éventuel retour des Nordiques à Québec. Ce scénario serait trop coûteux et les prix des billets seraient certainement prohibitifs. On peut néanmoins envisager des partenariats avec des équipes (comme les Sénateurs d’Ottawa) pour accueillir certains matchs durant la saison régulière.

La voie que je préconise serait de miser sur une adhésion de Québec à des ligues de sports qui ont le vent dans les voiles comme le hockey féminin et d’autres disciplines olympiques. Par ailleurs, il faut aussi souligner le succès de nos équipes locales en football, baseball, sans oublier Les Remparts de Québec, qui remplissent régulièrement le Centre Vidéotron et qui sont une fierté.

Sur l’itinérance:

Le problème complexe de l’itinérance à Québec a beaucoup augmenté depuis quatre ans, et l’administration mua manqué de leadership en ce domaine. La population ne doit pas subir l’itinérance, ni se sentir menacée par les diverses formes d’itinérance. La volonté de plusieurs commerçants et d’employés des gouvernements d’aller travailler dans d’autres secteurs est un symptôme révélateur d’un problème grave, qui n’a pas été considéré à sa juste mesure.

Je préconise d’aider les itinérants à sortir de leur condition par des mesures d’encadrement individualisées, notamment pour les personnes souffrant de maladies mentales et les toxicomanes. En revanche, je prône une plus grande fermeté envers les personnes qui troublent l’ordre public, qui harcèlent les passants et les touristes, ou qui occupent abusivement des espaces publics comme le Parc Jean-Paul L’Allier. Il suffit d’appliquer les règlements municipaux qui existent déjà. Je crois que les parcs et les lieux publics doivent être accessibles à toute la population, et ne doivent pas être réservés à une seule frange de la population, ou uniquement aux plus défavorisés. Aucun citoyen, même le plus démuni, ne devrait être considéré comme un intouchable. En revanche, chaque citoyen a des droits, mais aussi des obligations et des devoirs; cela est la base du vivre-ensemble.

La gestion des déchets:

Il faut évaluer notre gestion des déchets et du recyclage. Je m’oppose à l’obligation de recycler les déchets domestiques. Il reste beaucoup de progrès à réaliser pour une meilleure gestion des sacs mauves destinés au compostage. Par contre, il faut mieux contrôler les déchets industriels qui sont le véritable enjeu de pollution dans notre région. La ville doit également surveiller de plus près des gros pollueurs comme le Port de Québec, mais aussi garder l’œil sur les activités liées à l’aéroport international de Québec.

La culture

Avec son patrimoine, ses musées, ses lieux culturels, la ville de Québec possède des ressources enviables. Or, les salles de spectacle sont souvent à moitié vides, et la population ne sait pas toujours quels activités culturelles auront lieu le soir même. Je propose de créer une structure de diffusion de l’information culturelle à Québec. Je voudrais également convier rapidement tous les acteurs culturels à une réflexion commune et concertée afin de trouver de nouveaux moyens de rejoindre les différents publics, par exemple en mettant en place une structure qui vendrait des billets de dernière minute pour certains spectacles dont les pré-ventes auront été décevantes.

Par ailleurs, la ville de Québec doit appuyer davantage le secteur des revues culturelles dont le siège social se situe dans la Capitale nationale. Il est anormal que des revues étrangères soient mieux connues et plus visibles que celles conçues et produites ici à Québec.

La laïcité

La question de la présence d’un crucifix à la Salle du Conseil de l’Hôtel de ville de Québec a soulevé un questionnement tout à fait légitime. Certaines personnes ont rapidement proposé de le retirer, comme cela a été fait à l’Assemblée Nationale.

Je suis pour le maintien du crucifix à la Salle du Conseil de l’Hôtel de ville de Québec, car dans le contexte historique de notre province, ce crucifix ancien n’est plus perçu comme un signe religieux devant lequel on se prosterne; il est devenu une pièce de notre patrimoine. La preuve est que les gens ne prient plus devant le crucifix de la Salle du Conseil de l’Hôtel de ville de Québec. Il faut voir ce crucifix comme un rappel de ce que nous avons été, collectivement. Je rappellerai enfin que le crucifix figure toujours au centre du drapeau du Québec, sans que personne ne songe à le masquer ou à le supprimer. Au Québec, La Croix reste encore si répandue que beaucoup de gens ne la remarquent plus. Aux yeux de plusieurs, La Croix et le crucifix ne sont plus perçus comme des signes religieux ou des symboles du Catholicisme. Je conclurais qu’on ne peut pas nier ni oublier l’impact de la religion et la place considérable occupée au cours des siècles passés par le clergé.

La sécurité:

La question de la sécurité est fondamentale. Il faut constamment valoriser le travail des forces de l’ordre, et assurer la bonne réputation de nos constables, que l’on veut aimables et dévoués envers la population en général, et sévères face aux criminels.

Il faut aussi souligner le dévouement des pompiers de la région, et les appuyer afin qu’ils puissent toujours s’améliorer, se recycler et compléter leurs champs de compétences face aux nouveaux enjeux.

Le stationnement:

Pendant dix ans, au cours de mes études, j’ai été membre du Comité du stationnement de l’université Laval, et cette question me préoccupe depuis très longtemps. Si un automobiliste reçoit une contravention, c’est qu’il n’a pas respecté les règlements municipaux quant au stationnement; par contre, si un grand nombre de citoyens reçoivent des contraventions dans un même secteur, ou à la suite d’une opération de déneigement, c’est peut-être aussi la municipalité qui a un problème de gestion de ses espaces de stationnement. Que cela nous plaise ou non, l’automobile est un mal nécessaire, peu importe si on vit au centre-ville ou en banlieue, et je crois qu’il faut aider les propriétaires de véhicules à mieux circuler et à avoir accès à des espaces de stationnement. Ainsi, je suis contre l’élimination de certaines places de stationnement dans le quartier Saint-Jean-Baptiste sous le prétexte d’y planter des arbres: la fonction première d’une rue est de faciliter la circulation et de permettre aux voitures de se garer.

Diffusion de ma campagne électorale:

D’une manière progressive, j'ai mis en ligne quatre vidéos de présentation sur YouTube; j'en ajouterai environ un par jour, et c'est mon principal moyen pour rejoindre les électeurs.

Mes premières capsules vidéo seront plus personnelles et visent à présenter ma personnalité et mon attachement à ma ville natale; les vidéos suivants porteront sur des enjeux spécifiques.

Je mise sur les réseaux sociaux pour rejoindre les électeurs, les médias et la population en général. Je préconise une campagne verte, sans affiches ni dépliants, axée sur Internet.

Pour résumer ma position:

Ma position est plutôt tranchée sur plusieurs sujets. 

Je me considère comme étant à contre-courant des autres candidats: je suis contre le troisième lien, contre le tramway et contre l’augmentation des taxes; contre l’augmentation du nombre de pistes cyclables, contre les boulevards urbains, et contre la piétonisation (si vous permettez ce néologisme) des rues du Vieux-Québec. 
En revanche, je suis pour une réduction des taxes municipales, pour la réduction des déficits annuels et pour des incitatifs fiscaux afin de contrer l’étalement urbain, notamment par des aides pour rapprocher les travailleurs de leur lieu de travail.

C’est après avoir consulté diverses personnes dans différents milieux que j’ai arrêté ma vision sur celle de la majorité silencieuse.